Sentier Le Draveur Nord
(Étape 2)

18 avril 2020 Jocelyn Courcelles Commentaires 1 commentaire

Résumé de la randonnée

Enfin! Ce matin, nos maux de dos ne sont plus qu’un mauvais souvenir! Nous allons pouvoir commencer bientôt à passer aux randonnées plus croustillantes. Mais avant, histoire de vraiment être certain que nos dos vont bien supporter le poids de nos sacs à dos et les distances à parcourir, nous allons les mettre à l’épreuve avec les deux prochaines randonnées, soit les sentiers Le Draveur Nord (Étape 2) et Le Draveur Sud.

Pour débuter cette randonnée, nous devons stationner la voiture au kilomètre 30 du Chemin de la Vallée. C’est à 3 kilomètres de la fin de la route du parc. Le chemin n’étant pas très bien entretenu, nous ne pouvons pas rouler très vite et cela nous prend presque une heure pour parcourir les 20 kilomètres qui nous séparent de notre emplacement de camping au stationnement pour la randonnée.

Le sentier débute par deux ponts que nous devons emprunter. Le premier nous permet d’enjamber la rivière Jacques-Cartier, tandis que le second nous permet de traverser la rivière qui longe une partie du sentier Le Scotora. Pendant toute la journée, nous longeons la rivière Jacques-Cartier. À plusieurs endroits, nous avons des vues magnifiques sur la vallée et aussi sur quelques rapides. À l’un de nos nombreux arrêts, Josée, avec ses yeux de lynx, aperçoit un Grand Héron perché sur un arbre mort sur l’autre rive de la rivière. C’est un oiseau toujours impressionnant à observer. Au milieu du parcours, nous progressons sur un sentier assez difficile. À cet endroit, le sentier est moins bien balisé et, par moments, il faut jouer les chèvres de montagne. Un petit conseil : pour ne pas s’égarer, il suffit de suivre la rivière. Finalement, nous arrivons à notre point de jonction et c’est à cet endroit que nous prenons notre repas du midi. Sur le retour, nous arrêtons à la chute McLish. La rivière est tellement basse que nous ne voyons aucune chute, seulement un peu d’eau qui s’écoule doucement en provenance du lac McLish.

Je tiens à partager une petite observation intéressante pour ceux qui pensent qu’un GPS peut remplacer une boussole et une carte topographique de la région lorsque vous vous déplacez en forêt. Détrompez-vous. À plusieurs endroits dans le parc national de la Jacques-Cartier, le GPS nous indique une position qui ne correspond pas à la réalité. Ce phénomène est parfaitement observable lorsque nous nous trouvons dans le creux de la vallée et bien entourés par les parois rocheuses élevées de chaque côté de la rivière. Observez avec attention l’image de mon tracé GPS au début de cet article. Si je n’avais pas redémarré mon GPS, il aurait continué à enregistrer mon déplacement sur la paroi rocheuse de l’autre côté de la rivière. Pour conclure, apportez toujours avec vous une boussole et une carte de la région que vous voulez explorer. Un randonneur averti en vaut deux!