Résumé de la randonnée

Ce matin, la végétation est gorgée d’eau puisqu’il a plu toute la nuit. Il reste encore quelques nuages menaçants dans le ciel, mais nous prenons une chance et décidons de sillonner la montagne du Fourneau.

Un peu d’histoire avant de poursuivre le récit. Cette montagne fut nommée la montagne du Fourneau parce qu’elle alimentait en calcaire le four à chaux du fort Ingall durant la première moitié du XIXe siècle.

Pour parcourir cette randonnée, le stationnement est situé tout près du centre de découverte et de services de l’Anse-à-William du parc national du Lac-Témiscouata. Puisque nous campons à l’Anse-à William, nous empruntons les sentiers secondaires qui nous amènent directement au point de départ du sentier Montagne du Fourneau.

Malgré la fraîcheur de la température matinale, l’ascension de la montagne nous réchauffe rapidement. Pijiw marche devant moi. Lorsqu’elle passe sous un sapin, je brasse légèrement les branches, ce qui provoque une légère bruine qui tombe délicatement sur elle. Surprise, elle rit de bon coeur et me remercie pour cette douche rafraîchissante. C’est l’un de ces petits moments simples, mais qui donnent tellement de bonheur! Nous passons tout près d’un impressionnant mur de roches. Quelle beauté la nature nous réserve! Au sommet, nous sommes entourés de pins rouges et de pins blancs, un écosystème forestier exceptionnel. Il est assez rare de trouver une pinède rouge à pin blanc dans l’est du Québec. En effet, l’humidité de la région diminue les chances de feux de forêt. Notez que les feux de forêt sont nécessaires afin de permettre leur régénération. De tous les arbres que nous avons au Québec, le pin rouge est celui que je préfère. Ils sont tellement majestueux. Nous prenons un temps d’arrêt pour observer la pinède, l’immensité du lac Témiscouata et aussi la ville de Cabano. C’est à cet instant que nous remarquons que nous avons les deux pieds dans les excréments de cerfs de Virginie. Il y en a partout! Hey oui! Le sommet de la montagne du Fourneau est le plus grand ravage de cerfs de Virginie au Bas-Saint-Laurent. Nous le confirmons! Après avoir atteint le point de jonction, nous rebroussons le chemin et nous cherchons un endroit pour prendre notre repas du midi.

Lors de cette randonnée, nous avons découvert un bouleau jaune qui abritait un chaga. Malheureusement, celui-ci pourrait ne pas survivre à cause d’une mauvaise pratique de cueillette. Gardez en tête que la croissance d’un chaga prend de 3 à 10 ans. Voici donc quelques conseils pour effectuer une cueillette responsable du chaga afin de préserver la ressource pour les générations futures :

• Le chaga doit avoir au minimum la grosseur d’un pamplemousse avant d’être cueilli.
• Retirer au maximum deux tiers de la partie supérieure du chaga sans endommager l’arbre.
• Ne pas détacher le chaga qui est près de l’écorce.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter ce site : http://naturat.ca/ressources-chaga.php

Informations sur la randonnée

Date : 6 juillet 2018

Météo : Averses le matin, dégagement par la suite, 15°C.

Nombre de caches cherchées : 2

Nombre de caches trouvées : 0

Distance : 14.4 Kilomètres

Stationnement : Centre de découverte et de services de l’Anse-à-William du parc national du Lac-Témiscouata

Coordonnée GPS du stationnement : N 47°41.743′ W 068°50.412′

Lien vers la carte du sentier : Sentier Montagne du Fourneau

Lien vers le profil du sentier : Profil du sentier Montagne du Fourneau (Étape 1)

Fichier gpx pour le GPS : Track_Sentier_Montagne_Du_Fourneau_Etape1.gpx

Parcours : Linéaire

Temps total pour la randonnée : 6 heures 21 minutes

Temps de déplacement : 4 heures 7 minutes

Temps d’arrêt : 2 heures 14 minutes

Liste des caches absentes : GC4EWZ4, GC4JEW1

Photos de la randonnée