Sentier Mekinac

17 mai 2023 Jocelyn Courcelles Commentaires 0 Commentaire

Résumé de la randonnée

Le 24 août, nous sommes heureux de quitter le camping Wapizagonke du parc national de la Mauricie pour nous diriger vers le camping Rivière-à-la-Pêche qui sera notre dernière destination pour cette année après tous les inconvénients que nous y avons vécus. À plusieurs reprises, durant notre séjour, nous avons manqué d’eau potable pendant des heures. Les toilettes n’étaient plus utilisables et je vous fais grâce des détails au sujet de l’hygiène dans les salles de bain. De plus, certains soirs, la fumée des feux de camp était tellement dense que nous avions de la difficulté à respirer. Nous avons souffert de maux de gorge, nos yeux et nos cordes vocales ont été irrités. Pour couronner le tout, l’absence de personnes responsables sur le site ainsi que le manque de communication entre la direction du parc et les campeurs durant les périodes de crise augmentaient nos sentiments de frustration. Bref, ces deux semaines ont été les plus désagréables de toutes nos expériences en plein air. Nous ne retournerons jamais à ce camping Parcs Canada et nous en garderons un goût amer.

Ceci étant dit, revenons au sujet de cet article. Aujourd’hui, nous décidons de parcourir le sentier Mekinac et nous devons utiliser la voiture pour nous rendre au stationnement. De notre emplacement de camping du secteur Rivière-à-la-Pêche, nous empruntons la route du parc en direction de l’entrée Saint-Jean-des-Piles. Nous avons moins de 2 kilomètres à franchir pour atteindre le stationnement qui est sur notre gauche.

Ce matin, le ciel est couvert de nuages et la température fraîche est parfaite pour entreprendre l’exploration de ce sentier. Il n’y a aucun dénivelé significatif sur les deux premiers kilomètres de la randonnée. Nous longeons la rivière Saint-Maurice avec de jolis points de vue jusqu’au ruisseau Bouchard. Une passerelle flottante nous permet de traverser le ruisseau en toute sécurité. Par la suite, le dénivelé est assez intense jusqu’au sommet d’où nous apercevons le lac Rosoy et les fameuses chaises rouges du parc. Il y a beaucoup de randonneurs et, puisque nous sommes toujours en pandémie de COVID-19, nous décidons de ne pas arrêter. Au sommet, nous parcourons la boucle qui nous donne un autre point de vue sur la rivière Saint-Maurice.

Je commence à avoir l’estomac dans les talons. Nous poursuivons pour un autre 3 kilomètres environ, puis nous arrêtons au prochain point d’observation pour dîner. Il était temps parce que je suis affamé. À ce point d’observation, la végétation est tellement dense que nous avons peine à voir la rivière Saint-Maurice. C’est dommage.

Je trouve toujours difficile de reprendre la marche après avoir terminé le repas du midi. Ce doit être relié à l’âge! Tranquillement, nous reprenons notre cadence. Un autre petit kilomètre à ajouter à nos bottes de marche et nous apercevons, au loin, un pont qui traverse un ruisseau. Lorsque nous arrivons sur le pont, nous avons une belle surprise : un barrage de castors! Le sentier longe ce ruisseau et, un peu plus loin, nous observons une belle cascade suivie d’une belle chute en amont du barrage de castors. Toujours en remontant le ruisseau, nous empruntons une passerelle. Nous découvrons une structure de bois remplie de roches, soit un artéfact qu’il nous est bien difficile d’identifier. Nous quittons le bord de la rivière afin de compléter la boucle et revenir au stationnement.