Sentier l’Inukshuk

27 mars 2023 Jocelyn Courcelles Commentaires 0 Commentaire

Résumé de la randonnée

Aujourd’hui, nous jumelons deux sentiers pour un total d’un peu moins de 5 kilomètres : le sentier de l’Inukshuk et le sentier la Paroi-aux-Faucons qui sera le sujet de mon prochain article. La température s’annonce chaude et humide mais, puisque nous allons nous promener sur les falaises du lac Témiscamingue, nous ne devrions pas trop souffrir de chaleur. Pour atteindre le stationnement, nous quittons le secteur de la Pointe-Opémican pour nous diriger vers le secteur de la Rivière-Kipawa en empruntant le chemin Opémican pour ensuite utiliser la route 101 nord. L’entrée pour le secteur de la Rivière-Kipawa est située à plusieurs kilomètres après le village de Laniel sur votre gauche. Lorsque vous aurez quitté la route 101, suivez les indications pour le stationnement de l’Inukshuk.

Un peu d’informations au sujet du lac Témiscamingue.

Le lac Témiscamingue atteint à certains endroits une largeur de 8 kilomètres et il possède une superficie de 304 km². Il est situé à la frontière entre le Québec et l’Ontario. Le mot Témiscamingue dans la langue algonquine signifie « là où l’eau est profonde ». En effet, la profondeur moyenne du lac est de 27 mètres et son point le plus profond est à 213 mètres. Pour vous donner une idée, cette profondeur est équivalente à un édifice de 60 étages!

Dès le début du sentier, nous progressons dans une belle forêt de pins. Le sol est couvert d’aiguilles, ce qui rend notre marche fort agréable. Je lève les yeux au ciel pour admirer la cime des grands pins majestueux qui nous entourent. Un peu plus loin, nous faisons connaissance avec l’inukshuk sur une pointe rocheuse au sommet de la falaise. Le point de vue est magnifique! Nous passons devant l’intersection pour le sentier de la Rivière-Kipawa et poursuivons pour atteindre la rive du lac Témiscamingue. Une plaque est installée près de la rive. Elle commémore le tragique accident qui est survenu sur le lac Témiscamingue le 11 juin 1978. Treize personnes dont douze adolescents ont perdu la vie lorsque leur canot a chaviré. C’est une tragédie d’une grande tristesse.

Sur le chemin du retour, nous arrêtons au point d’observation de l’Inukshuk pour prendre notre dîner. Pendant que Josée déguste son repas, j’entends un bruit de battement d’ailes. Je me retourne dans sa direction et j’aperçois un joli colibri qui vole à quelques centimètres de sa tête. Il demeure stationnaire pendant quelques instants, puis il repart rapidement vers la falaise qui surplombe le lac. Un petit être curieux, un moment de félicité, il ne nous en faut pas plus pour vivre le parfait bonheur et l’harmonie.

De retour au stationnement, je me demande s’il n’y a pas un sentier secondaire qui nous permettrait de joindre le sentier la Paroi-aux-Faucons. Nous cherchons un peu, mais sans succès. Alors, nous reprenons la voiture pour nous diriger vers le stationnement de la Paroi-aux-Faucons.