Résumé de la randonnée

Ce matin, je quitte la maison, seul, pour aller terminer le sentier Cap 360 (la montagne du Caribou). Il y a quelques jours, Pijiw s’est blessée au bas du dos et le médecin lui conseille de ne pas porter de charge (sac à dos). Lors de notre dernière randonnée, nous n’avions pas pu atteindre notre point de jonction. Voir l’article « Sentier de l’Expédition, Cap 360 et mont Gorille  (Étape 2) ». Aujourd’hui, je suis bien déterminé à l’atteindre. Parcourir un sentier en forêt seul est toujours une expérience stimulante qui permet de se rapprocher de nos racines ancestrales. Il faudrait bien que j’écrive un article sur ce sujet un de ces jours.

Je gare la voiture au Petit lac Caribou. Pour atteindre le stationnement, prenez la sortie 140 de la route 117 (Ville Labelle), empruntez le boulevard du Curé Labelle et tournez à droite sur la rue du Pont (Chemin du Lac Caché). Après avoir traversé le pont de la rivière Rouge, gardez la droite et continuez sur la rue du Moulin. Un peu plus loin, sur votre gauche, empruntez le chemin du lac Joly, puis toujours à gauche pour prendre le chemin du Petit lac Caribou. Un peu avant d’atteindre le Petit lac Caribou, le chemin du Petit lac Caribou devient le chemin des Huards.

Je connais bien le sentier qui mène à la montagne du Caribou (Cap 360) pour l’avoir parcouru plusieurs fois. Juste un peu avant d’atteindre le sommet, je suis surpris par un bruit tout près du sentier. Rapidement mon regard se fixe dans la direction du son, mais trop tard. L’animal est déjà hors de mon champ de vision. Encore une belle preuve que nous, les humains, sommes perçus comme des prédateurs et que les animaux de la forêt préfèrent la fuite plutôt que l’affrontement.

Au sommet, j’en profite pour prendre quelques photos des environs. Pendant que je regarde l’écran de mon appareil photo, une gigantesque ombre me couvre et me fait sursauter. Je lève les yeux vers le ciel et surprise, il y a quatre rapaces qui planent au-dessus de moi. « Oh non! Je ne suis pas votre dîner », leur dis-je. Un des oiseaux passe tellement près de moi que je peux entendre le son que fait l’air sur les plumes de ses ailes. Ma vision n’étant plus ce qu’elle était, je n’arrive malheureusement pas à les identifier hors de tout doute. Je pense que ce sont probablement des urubus à tête rouge.

Cette année, il y a vraiment une explosion d’insectes piqueurs dans nos forêts. Tout le long de la randonnée, les bourdonnements que font les maringouins et les mouches à chevreuil m’accompagnent partout où je vais. Psychologiquement, c’est assez difficile à supporter comme musique, tout comme le Heavy Metal d’ailleurs! L’association est assez simple : bourdonnement signifie piqûres ou morsures. Finalement, se promener en forêt à cette période de l’année, c’est de la torture psychologique et physique. C’est pourquoi pour la première fois de ma vie, je dois utiliser une moustiquaire de tête afin d’éviter les piqûres des maringouins ainsi que les morsures des mouches noires et des mouches à chevreuil. Je n’aime pas particulièrement le porter, car ma vision en est affectée, ce qui implique que je dois me déplacer plus lentement et avec prudence.

Sur le bord du lac Nantel, je découvre un site de camping rustique qui peut recevoir plusieurs tentes. Environ 400 mètres après le site de camping, j’atteins le point de jonction avec fierté.  Mission accomplie!

Sur le chemin du retour, je prends mon repas au même endroit où, l’année passée, Pijiw et moi avions dîné. Voir l’article « Sentier l’Expédition, le Cap 360 et le Mont-Gorille (Étape 1) ». Tout près du Petit lac Caribou, l’endroit où est garé mon véhicule, je rencontre un couple qui promène leur chien. Il faut croire que je ne dois pas avoir un visage sympathique ou bien c’est mon odeur d’homme des bois en fin de randonnée qui le titille, car le chien s’est mis à grogner et à montrer son dentier. J’arrête à une distance respectable et je demande au propriétaire du chien de bien le tenir, car, je ne veux pas me faire mordre par son animal. Voyant que le propriétaire tient fermement la laisse de son chien, je continue mon chemin sans encombre.

Quelques minutes après, le même scénario se reproduit, mais cette fois-ci avec une femme qui promène trois chiens dont deux seulement sont en laisse. Les deux chiens en laisse se mettent à grogner après moi tandis que le troisième, lui, vient me sentir et retourne vers sa maîtresse. La propriétaire me lance un regard antipathique qui en dit long sur sa personnalité. Elle retient ces monstres à quatre pattes pendant que je poursuis mon chemin.

Ce n’est pas la première fois et probablement pas la dernière que je me fais, disons-le, intimider et même attaquer par un chien. Tout cela pour dire que, depuis que je fais de la randonnée en forêt et en montagne (trente ans environ), les seules attaques que j’ai dues repousser proviennent de chien mal éduqués par leur maître. Comme je le dis toujours, l’homme et son meilleur ami, le chien, sont les seules créatures qui sont dangereuses à rencontrer en forêt et en montagne. Ce ne sont pas les soi-disant animaux sauvages.

Informations sur la randonnée

Date : 8 juin 2017

Météo : Généralement ensoleillé, 27°C. Facteur humidex, 28°C.

Nombre de caches cherchées : 0

Nombre de caches trouvées : 0

Distance : 11.5 Kilomètres

Stationnement : Petit lac Caribou

Coordonnée GPS du stationnement : N 46°17.849′ W 074°43.048′

Lien vers la carte du sentier : Sentier l’Expédition, Cap 360 et le Mont-Gorille

Lien vers le profil du sentier : Profil du sentier l’Expédition, le Cap 360 et le Mont-Gorille (Étape 3)

Fichier gpx pour le GPS : Track_Sentier_Expedition_Cap_360_Mont_Gorille_Etape3.gpx

Parcours : Linéaire

Temps total pour la randonnée : 4 heures 55 minutes

Temps de déplacement : 3 heures 34 minutes

Temps d’arrêt : 1 heures 21 minutes

Photos de la randonnée